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Chroniques de fondation no. 4 PDF Print E-mail

Première dispersion

 

Après Pâques, la communauté se disperse.

 

Le Père Bernard aux Pays-Bas

pour le Conseil de Congrégation

 

Le Père Bernard Holzer est le premier à partir. Il se rend aux Pays-Bas pour participer au Conseil de Congrégation. Il était invité pour rendre compte des premiers pas de la fondation à Manille et participer à la réflexion sur la mise en place d’une Commission Asie, demandée par le Chapitre général. Le Supérieur général l’a nommé Chargé de mission pour l’Asie.

 

Comme "chargé de mission" pour l'Asie, il a la responsabilité d'animer la réflexion sur cette priorité décidée par le Chapitre général et d'assurer la mise en oeuvre des décisions prises sous réserve des prérogatives des Supérieurs majeurs concernés. En lien avec la Commission d'aide au gouvernement, dont il est membre et secrétaire général, il stimulera la collaboration entre les Provinces déjà impliquées en Asie et les religieux affectés aux missions dans le continent ; il aidera la Congrégation à mieux connaître et comprendre les enjeux de cette mission pour l'Eglise et pour l'Assomption ; il encouragera par des propositions concrètes toutes les Provinces à s'impliquer d'une façon ou d'une autre dans cette mission. Le "chargé de mission" travaille en collaboration étroite avec la Commission et avec l'Assistant général chargé de l'Asie, ainsi qu'avec les Provinciaux impliqués directement dans les missions sur le continent. Il préparera les réunions de la Commission et veillera à la circulation de l'information sur les projets en cours, les initiatives et les décisions prises.

 

Bernard a profité de ce séjour en Europe pour rendre visite aux communautés assomptionnistes des Pays-Bas et de Belgique. Toutes ont manifesté beaucoup d’intérêt pour la fondation et furent très généreuses. Un court séjour à Paris lui a aussi permis de saluer les communautés parisiennes ainsi que les maisons généralices des Petites Soeurs, des Oblates et des Religieuses de l’Assomption... et trop peu d’amis.

 

 

Le Père Gilles à Surigao (Mindañao)

pour la rencontre nationale des Directeurs de vocations

 

Du 24 au 29 avril, le Père Gilles a participé à la rencontre bi-annuelle des Directeurs des Vocations des Philippines (DVP), qui s'est tenue cette année à Surigao, une Province complètement à l'est de Mindañao. Le thème annoncé était engageant : Le rôle des médias dans la pastorale des vocations. 234 participants : religieux, religieuses, laïcs et prêtres séculiers travaillant dans les petits et grands séminaires. Un arc-en-ciel de voiles et de tenues religieuses... mais une assemblée joyeuse, assez jeune et dynamique.

Les personnes ressources invitées étaient inégalement préparées. Mais certains ateliers et présentations ont aidé les participants à mieux connaître et utiliser les médias pour faire connaître leur Congrégation. Indéniablement, l'apport le plus marquant aura été les rencontres personnelles entre responsables des vocations, la découverte de nombreuses Congrégations et, pour nous, de nous faire connaître comme “les petits nouveaux” de la famille de l'Assomption.

 

Le Frère Clem Boleche et le Père Jean-Marie Chuvi à Kauswagan (Mindañao)

pour une rencontre Justice et Paix

 

Du 4 au 7 mai, le Frère Clem et le Père Chuvi se rendent à Kauswagan, dans l’île de Mindañao pour une rencontre nationale de formation d’éducateurs pour la paix. Organisée tous les ans par les Religieuses de l’Assomption pour la Congrégation et pour leurs partenaires laïcs. Cette année, le thème s’intitulait : la paix, un chemin de vie.

La ville de Kauswagan avait été choisie parce que les Religieuses de l’Assomption y ont connu la guerre et y vivent continuellement le conflit entre chrétiens et musulmans. Dans cette région, la majorité musulmane (amis une minorité dans l’île) accuse les chrétiens de les opprimer et de les exploiter. Cette rencontre de travail avait pour objectif de conscientiser les participants à la situation de la région et de leur faire connaître les différentes initiatives de paix prises par les ONG (organisations non gouvernementales) locales ou internationales ainsi que par les responsables religieux grâce au dialogue inter-religieux.

Une visite de l’université de Marawi a permis de saisir combien précieux est l’éducation à la paix dans une institution qui accueille des étudiants de toutes confessions religieuses. Les responsables de cette université sont convaincus que le développement social est à la base de toute éducation à la paix. Son enseignement est en lien avec les besoins de la population. Ainsi la faculté d’agriculture introduit peu à peu de nouvelles techniques dans le milieu paysan.

Une expérience particulièrement intéressante fut l’accueil et le logement des participants dans des familles. Une occasion exceptionnelle pour écouter l’expérience de ce peuple qui vit quotidiennement ce conflit. Récits impressionnants de blessures et de frustrations mais aussi de guérisons. Plusieurs personnes ont néanmoins partagés leurs difficultés à croire en la bonne volonté de l’autre camp pour une réconciliation en profondeur.

La rencontre se conclut sur une résolution des participants d’étendre l’éducation à la paix dans leurs divers apostolats dans le pays et de partager le contenu de cette rencontre avec leurs collègues et avec les étudiants et les parents de leur école.

 

Pendant ce temps, le Frère Alex Castro, continuait ses cours d’été à l’Ateneo jésuite de Manille. Ils lui ont permis d’obtenir sa licence en Enseignement religieux. L’eucharistie de fin des cours était présidée par Mgr Socrates Villegas. Les Pères Bernard, Chuvi et Gilles concélébraient la messe avec plusieurs Jésuites de l’Ateneo.

 

 

Trois retraites vocationnelles

Lorsque la communauté se retrouve au complet que de choses à raconter. Mais il est temps déjà de préparer les prochaines retraites auxquelles sont invités des jeunes de 21 à 32 ans, la plupart proches des Religieuses de l’Assomption. Plusieurs d’entre eux avaient rencontré les Pères Peter Precourt, Roger Corriveau, Dennis Gallagher et John Franck au cours de leur nombreuses visites aux Philippines.

Au programme de ces retraites : une invitation à relire nos histoires de vocations, une introduction à la prière, une présentation de l’Assomption aujourd’hui et de la communauté de Manille, des temps de prière et de silence, de partages et d’échanges personnels entre les jeunes et les religieux de la communauté. Et des temps de détente avec le jeu de cartes Uno, un must communautaire !

 

Retraite à Iloilo

La première retraite eu lieu à Iloilo au centre de retraite, le Cénacle, sur le campus du Collège de l’Assomption des Religieuses de l’Assomption. L’accueil de nos soeurs fut plus que chaleureux. Trois jeunes ont rejoint notre communauté pour cette retraite : Joseph, professeur de musique au collège, Greg, professeur de philosophie à Cebu (une autre île) et Rodel qui travaille chez un dentiste. Joseph et Greg vont rejoindre la communauté en juin pour une expérience communautaire et un discernement.

Le lendemain de la retraite, nous sommes allés saluer l’archevêque de Jaro à Iloilo, Mgr Angel Lagdameo, actuellement Président de la Conférence des Evêques des Philippines. Nous lui présentons la communauté ainsi que nos projets. Les orientations du dernier Chapitre général lui paraissent pertinentes pour les Philippines, notamment l’éducation et les médias, mais aussi l’oecuménisme et le dialogue inter-religieux, sans oublier l’option pour la justice et pour les pauvres. A midi, nous avons partagé le repas avec les responsables de l’AMA (des volontaires de l’Assomption) de Barrio Obrero. Ils animent un quartier populaire, forment les futurs leaders. Vivant en communauté - proche par certains aspects des communautés de l’Arche de Jean Vanier - ces volontaires animent aussi une école de quartier.

 

Puis nous sommes allés saluer la famille de Joseph. Son papa est un des responsables de la communauté musulmane d’Iloilo. Il a béni son fils, l’autorisant à devenir prêtre catholique, et nous l’a confié... Ce fut une rencontre de grande intensité.

 

Le jour suivant, nous nous sommes rendus à Antique pour rendre visite au papa du Frère Carlos Melocoton (qui poursuit ses études de théologie à Boston, Etats-Unis). Son papa vient de sortir d’hôpital où on lui soignait un méchant cancer du foie. Nous avons aussi rendu visite à la communauté des Religieuses de l’Assomption de Sibalom. Elles animent une petite école dans cette région de cultivateurs de riz, connue pour ses excellents fruits de mer !

Au retour, nous nous sommes arrêtés à San Joaquim pour rencontrer la famille de Rodel. Nous nous étions donné rendez-vous devant l’ancienne église au tympan sculpté : la victoire des conquérants espagnols sur les Maures. A l’intérieur, une procession d’enfants qui viennent offrir des fleurs à la Vierge Marie. Nous sommes au mois de mai...

Nous avons passé du temps avec nos Soeurs, priant et échangeant avec elles, partageant un barbecue sur la terrasse donnant sur le fleuve Iloilo. Nous sommes aussi allés à la plage pour continuer à enseigner la nage à Jean-Marie Chuvi (il flotte dans l’eau pour la première fois.. Depuis qu’il a quitté le sein de sa mère !). Bernard et Clem ont encore rendu visite à la maman de Carlos, qui se remet d’une hémiplégie, à l’hôpital régional.

 

 

Découverte de Cebu

En fin d’après-midi, nous prenons le bateau pour Cebu. Trois classes : économique, touriste et des cabines à quatre lits. La classe économique est un immense dortoir avec des lits superposés qui se touchent presque. La classe touriste comprend des compartiments avec douze couchettes isolées par un tissu (un peu d’intimité !) et deux douches (une pour les hommes, l’autre pour les femmes) pour une centaine de passagers. Les cabines à quatre lits, nous n’y avons jeté qu’un coup d’oeil, entre deux portes...

 

Nous quittons Iloilo au soleil couchant et arrivons à Cebu au petit matin. Nous passons sous les deux immenses ponts de l’estuaire, devant de vieux rafiots rouillés, de multiples maisons de pêcheurs, des bateaux d’hydrocarbures, des bâtiments de la marine nationale, des petites barques de pêche, des riverbuses, des chantiers navals

Au débarcadère de Cebu, Greg nous attend avec son papa. Nous nous rendons dans sa famille où nous attend un petit-déjeuner copieux. Vous l’aurez compris, aux Philippines, on mange tout le temps... Pas de rencontre, sans marienda (snack) ou sans repas ! Nous discutons toute la matinée avec les parents, le frère et les deux soeurs de Greg. En fin de matinée, nous célébrons la messe dans la maison de bois traditionnelle.

Après le repas, le papa et le frère aîné de Greg nous font visiter la seconde ville du pays, la plus ancienne. C’est là que Magellan a débarqué en 1521 et planta la croix au nom du roi d’Espagne. Nous visitons successivement le Fort San Pedro, premier bastion en bois d’abord puis en pierre des colons espagnols (1565-1833) pour protéger les commerçants des pirates musulmans malais et indonésiens. Le fort, bien entretenu, présente une petite histoire de la colonisation espagnole (1565-1833). Nous longeons le port international et empruntons le premier grand pont enjambant l’estuaire pour nous rendre dans la commune de Lapu-Lapu, avec ses hôtels de luxe et ses plages. C’est aussi le pays des guitares. Nous passons par l’aéroport international et sa zone industrielle, devant le grand hôtel Hilton, situé au bout de la péninsule de Punta Ingaño. Là se dressent le mausolée de Magellan de 1521 et une grande statue de Lapu Lapu, le chef qui a repoussé les Espagnols et tué leur chef. Une grande fresque illustre cette bataille de Mactan, du 27 avril 1521. Nous revenons en ville par le second grand pont, construit il y a huit ans.

En ville, nous repassons devant la paroisse saint Joseph au milieu des ballons et des drapeaux. La fiesta bat son plein. Un grand bazar encercle la paroisse. La musique est tonitruante. Nous nous arrêtons à l’église Notre-Dame de Guadalupe. Nous traversons l’ancien quartier chinois et nous arrêtons devant le monument commémorant l’arrivée de Magellan à Cebu, apportant avec lui Notre-Dame de Guadalupe et le Santo Niño. En arrière-fond de la scène, où Magellan plante la croix, les représentations de plusieurs églises édifiées par les premiers missionnaires, ainsi que la statue de San Lorenzo Luis, le premier martyr philippin.

Nous passons par la cathédrale, la maison du Provincial des Augustins de la Province de Cebu - nos vénérables cousins - , dont une partie de l’imposant bâtiment en plein centre ville est loué à des banques... Nous nous arrêtons au lieu même où Magelan a planté la croix, le 21 avril 1521. Puis nous visitons le sanctuaire national du Santo Niño, tenue par les Augustins. Une messe est célébrée sur la parvis alors que la grande église est pleine de monde. Au centre du cloître, des brûloirs de cierges et de l’eau, avec de nombreuses statues. On vend des cierges, des ballons, de quoi manger... Dehors des enfants mendient ou cherchent à vendre des bougies...

A 16h 30, nous sommes au sanctuaire du Bienheureux Pedro Calungsol - le second bienheureux philippin -, une église jésuite construite dans la propriété du cardinal. A côté, la nouvelle église du Sacré Coeur, tenue par les Jésuites pour la riche communauté chinoise.

 

 

Retraite à Cagayan de Oro

En fin d’après-midi, après une marienda, nous embarquons à bord du China pour Cagayan de Oro (Mindañao). Notre partie d’Uno, jouée dans la hall devant la chapelle de bord, intrigue plus d’un passager.

En débarquant le lendemain matin, nous retrouvons la communauté des Religieuses de l’Assomption sur le campus de Xavier University, où nos soeurs assurent l’aumônerie. Nous accueillons les retraitants pendant que Gilles, Clem et Glenn vont voir le film Da Vinci Code qui a aussi beaucoup de succès ici et qui suscite de nombreux débats. L’Eglise catholique a pris le parti de saisir cette occasion pour une catéchèse en profondeur. Les instruments publiés (livrets, DVD...) sont impressionnants et bien faits.

En fin d’après-midi, nous nous rendons du côté de l’aéroport, au Sanctuario, une ancienne ferme transformée en centre d’accueil et de retraite. Elle est située au sommet d’un mont, au milieu d’une végétation luxuriante, en face de montagnes et d’immenses plantations de palmiers, au-dessus d’une rivière impétueuse appréciée par les rafteurs.

Six jeunes ont répondu à notre invitation : Eugene, Romer, Cherkie, Glenn, Aldrin et Hector. Glenn qui vient de terminer ses études de philosophie va rejoindre la communauté en juin, Hector et Bazil (qui n’a pas pu participer à la retraite) le rejoindront normalement en octobre.

 

En rentrant à Manille par avion, il a fallu nettoyer la maison après dix jours d’absence. La poussière avait eu le temps de pénétrer partout. Prendre connaissance du courrier et reprendre nos activités quotidiennes.

 

 

 

 

Retraite à Antipolo

A l’Ascension (qui se fête ici le dimanche), nous nous sommes rendus à Antipolo où nos soeurs, les Religieuses de l’Assomption, ont une maison de formation. Nous y avons accueilli Blair, professeur d’anglais à San Lorenzo, Windel, administrateur dans un hôpital de Manille, Resty et Ryan, tout deux étudiants en philosophie. Comme les deux autres retraites, ce fut un grand moment de partage et de prière. Nous avons échangé nos adresses e-mail, et nous sommes promis de rester en lien. C’est plus facile pour ces jeunes qui habitent Manille.

 

Au cours de ces retraites, nous avons découvert beaucoup de générosité chez ces jeunes, une façon naturelle de parler de la vocation religieuse ou sacerdotale et de s’interpeller : on invite facilement ses amis aux retraites. Les histoires de vocations partagées ont une fraîcheur d’Evangile : André vient voir son frère Pierre : “Viens, nous avons découvert le Seigneur...” Ici, c’est le cousin ou des amis qu’on invite. Nous découvrons aussi des pans entiers de la culture de ce peuple religieux mais aussi ses blessures, notamment dans les familles quand l’un des parents ou les deux travaillent à l’étranger avec des absences d’un à quatre ans...

 

Vie “ordinaire” à Manille

 

En rentrant chez nous, nous avons la joie d’accueillir le Frère Carlos Melocoton. Etudiant en théologie aux Etats-Unis, il rentre au pays pour des vacances dans sa famille bien éprouvée et pour renouveler son visa. Il passera plusieurs jours dans notre communauté.

 

Clem et Alex s’occupent de leur rentrée universitaire et passent des examens d’entrée dans diverses institutions. Gilles et Bernard continuent leurs visites aux formateurs des autres Congrégations et rencontrent les doyens des Universités catholiques. Ils commencent une séminaire de formation de formateurs pour mieux comprendre la culture et la vie religieuse du pays ainsi que sa vie spirituelle et ses valeurs. Avec Chuvi, ils vont commencer enfin leur cours de tagalog.

“Pour le moment, il nous échoit d’être parmi eux comme de petits enfants qui doivent apprendre la langue.” - Lettre de François Xavier aux missionnaires de Goa (1549)

 

“Les hommes n’accordent leur attention qu’aux discours qui vont au fond même de leur conscience... Vous devez révéler les hommes à eux-mêmes si vous voulez les captiver... Afin de bien exprimer leur pensée, il vous est nécessaire de les connaître ; or, pour les connaître, il n’est qu’un moyen qui est de vivre en leur société, de les étudier, de les approfondir, de les pénétrer. Tels sont les livres vivants que vous devez parcourir.” - Lettre de François Xavier à un compagnon resté en Inde (1549)

 

Ajouter les visites, les fêtes (notamment d’ordination, bientôt les 60 ans de Gilles), la rencontre d’amis, la cuisine, la lessive, le nettoyage, la prière quotidienne... et vous aurez un tableau de notre vie “ordinaire” des prochaines semaines.

 

 

Quelques autres expériences

 

* Le premier typhon

Fin mai, nous avons fait la première expérience de typhon tropical. En fait, nous n’avons eu droit qu’a la queue du typhon Carlos. Ce furent des vents violents, des averses puissantes, une baisse de température (26̊) et des coupures de courant. Nous avons aussi eu droit, quelques jours plus tard, à des violents orages, les éclairs embrasant le ciel, inondant deux chambres du sous-sol. Un avant-goût de la saison des pluies qui commencera bientôt.

 

* Le mois de mai traditionnellement consacré à la Vierge Marie.

Dans notre paroisse, l’église accueillait une vingtaine de statues de la Vierge : de Lourdes, de Fatima, du Bon Conseil, d’Asie... du barangay (du quartier)... Toutes sont fleuries. A la fin des offices, les fidèles vont prier devant ces statues. Une petite boîte reçoit les lettres adressées à Mama Maria.

Le chapelet est à l’honneur dans les paroisses et les familles. Les enfants font des processions et viennent fleurir les statues de la Vierge. Aux abords des églises et des chapelles, on vend de discrets colliers de fleurs pour en garnir les statues. Encore une façon pour les pauvres de survivre.

 

* Coutumes

A Cebu, les samedis sont consacrés aux mariages et les dimanches après-midi... aux funérailles. Ces jours-là, toutes les rues sont sillonnées de cortèges.

 

* Le coq de notre voisin

Il est bien vivant et a dû gagner plusieurs combats. Ils sont trois maintenant à lancer leurs cocoricos conquérants devant notre maison...

 
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